Joseph BALSAMO, UN ANCETRE

joseph BALSAMO, le toulousain

 

JOSEPH BALSAMO LE TOULOUSAIN

 

Joseph Balsamo,  apothicaire, marchand de liqueurs médicinales, distillateur et Grand Opérateur du Roi né en 1565 à Messine (Sicile) et mort le 8 mars 1645, rue Saint Remésy, quartier des Carmes et inhumé à Notre Dame de la Dalbade à Toulouse (Haute Garonne);

Dès l’âge de 21 ans, il parcoure la France (90 villes) et l’étranger (l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne)Il délivre potions, remèdes et liqueurs souvent gratuitement aux malades. Il gagne très vite l’estime de la population toulousaine et obtient le titre officiel de Bourgeois de la ville. Grâce à ce titre, il était exempté d’impôts, de taille, gardes et patrouilles.L’acte précisait, en outre, que tout autre soigneur devra se soumettre à ses jugements et autorisations pour exercer dans la ville.

En mai 1630 il est à Revel pour dispenser des soins et fais ériger sur la place du village une grande croix richement ornée de fleurs de lys rehaussée d’or et d’argent, en présence des plus hautes personnalités de la région.

Établit depuis 1623 à Toulouse, le 11 mai 1637, Louis XIII lui accorde des lettres de naturalité (naturalisation) qui lui donnent le droit de ne payer aucune taxe et d'être naturalisé français.

Dans les villes, sa venue était annoncée par un placard publicitaire.Gg945 11

SON OEUVRE

En 1638 il publie à Toulouse ‘l’Amphithéâtre d’honneur divisé en 4 livres sur ces expériences et résultats.

Livre premier. Contenant les Titres honoraires, éloges, provisions, & lettres closes, & patentes à lui octroyées par le Roi, la Reine, Ducs, Pairs, & grands Seigneurs,

Livre deuxième, contenant le recueil des Permissions, attestatoires, & Certificats octroyés en divers temps au Seigneur Joseph Balsamo, pour la débite de sa liqueur Médicinale, par les Officiers tant Royaux, que Municipaux des meilleures villes, bourgs,& communauté de ce Royaume.

Livre troisième, contenant les Attestations & Certificats rendus au Sieur Joseph Balsamo,sur les vertus Singulières &rares Propriétés de son baume, par Messieurs les Professeurs du Roi en la faculté de Médecine et Universités de Montpellier, Toulouse, & Cahors, & autres Docteurs Médecins de plusieurs villes de ce Royaume: comme aussi par les Maîtres Chirurgiens, & Apothicaires desdites villes tant en général, qu'en particulier.

Livre quatrième, contenant dans quatre sections les Attestations, & Certificats rendus au Seigneur Balsamo, tant par actes publics que privés, sur la vertu, & opération de son baume contre plusieurs, & diverses maladies, douleurs & infirmités, par les particulières habitants de villes de ce Royaume, où il l'a débité depuis trente années, suivant les expériences qu'ils en ont faites eux-mêmes en leurs personnes, ou qu'ils en ont vécu faire sur celles de leurs parents, amis, ou voisins. Section première, où sont rapportées les Attestations baillées par Messieurs les Ecclésiastiques, tant séculiers que réguliers, suivant l'ordre des dattes

Le 20 avril 1644 le Consistoire des Capitouls accorde une lettre d’habitanage au Sieur joseph Balsamo lettre patente et de libre circulation (archives municipales de Toulouse cote BB229 consultable sur place

DÉCÈS

Le 8 mars 1645 dans sa 80ème année, Joseph BALSAMO s’éteint dans la maison professe des Jésuites rue Saint Remesy à Toulouse, avant cela, le 24 février 1645 , il fera rédiger par son notaire royal, Maître CALMELS, un testament où il léguera 300 livres aux jésuites de la compagnie de Jésus et d'autres legs au roi et aussi un inventaire de biens après décès..

DISTINCTION

Chevalier de l’Ordre de la Sainte Croix, ordre religieux de chanoines réguliers fondé le 14 septembre 1211 à Charlieu-lez-Huy par Théodore de Celles, chanoine de Liège.

DIVERS

Homonyme du précurseur Guiseppe BALSAMO dit comte de Cagliostro mort le 27 aout 1795 dans les cachots du Fort Angelo à Rome

RECHERCHES

Après de multiples recherches auprès des archives italiennes et siciliennes, ils n’ont pas pu trouver de traces de son état civil. Aux Archives d’Etat de Messine, les documents d’état civil datant de 1500 archivés par Maitre CULMINALI ont été détruits. Sauf celles où il était domicilié en France à Toulouse sont encore visibles dans les Archives Départenetales

 

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